La sortie du livre « Mes sincères condoléances, les plus belles perles d’enterrement » par Guillaume Bailly aux Editions de l’Opportun sont l’occasion de s’intéresser à la profession de croque mort ou dans un langage plus politiquement correct d’employé des pompes funèbres.
Et force est de constater qu’en 2014, on est loin du cliché Lucky Luke avec le croque mort et ses inséparables vautours. La France n’est pas le Far West non plus.
Travailler dans les pompes funèbres n’est pas toujours choisi et Guillaume Bailly reconnaît lui-même y être arrivé au hasard d’une petite annonce alors qu’il cherchait un travail. Mais c’est un métier qui demande de vraies compétences humaines et émotionnelles. Côtoyer tous les jours la Mort et des familles éprouvées par un deuil récent demande de trouver le bon comportement, la bonne distance, les mots qui consolent et qui accompagnent.
Le livre mes sincères condoléances est aussi l’occasion de témoigner sur l’évolution de la société et des dernières volontés qui parfois sont atypiques ou curieuses comme cette demande de diffuser la chanson préféré du défunt « Allumez le feu » lors de la cérémonie au crématorium, ce qui suppose un certain humour au second degré.
De plus en plus de personnes organisent leurs obsèques à l’avance via des contrats d’assurances obsèques qui permettent à la fois le financement des obsèques pour qu’il ne soit pas à la charge des familles et qui permettent aussi de choisir les modalités de ses propres obsèques.
Si une majorité opte pour un enterrement classique ou une crémation, on voit aussi parfois des demandes plus inattendues comme ces personnes qui demandent à être enterrées avec leur téléphone portable ou ces services de personnalisation graphique de cercueil.