Après un très fort engouement pour ce produit lors de son apparition il y’a quelques années, le nombre de vapoteurs semble aujourd’hui se stabiliser.
En effet, jusqu’à présent, le nombre d’utilisateurs de la e-cigarette connaissait une forte croissance d’années en années.
Désormais, l’engouement semble se réduire.
Les détracteurs de la cigarette électronique sur le devant de la scène
De nombreux détracteurs l’accusent de tous les maux:
Pour certains, la cigarette électronique serait plus dangereuse que son aïeule au tabac, or, rappelons que pour le moment, aucune étude scientifique n’a pu prouver cette théorie.
Pour d’autres, elle serait une porte d’entrée au tabagisme chez les jeunes. Une rumeur qui semble là aussi prendre l’eau.
Les collégiens et lycéens parisiens ne sont pas des vapoteurs réguliers
En effet, une enquête de Paris sans tabac publiée en 2015, révèle que sur un échantillon de 3 350 collégiens et lycéens parisiens, la cigarette électronique n’est pas une porte d’entrée vers le tabagisme mais bien un produit de remplacement du tabac.
Pourtant, au premier abord, on pourrait craindre le contraire puisque
- 10% des élèves interrogés âgés de 12 ans ont déjà essayé la cigarette électronique
- 50% des élèves de 16 ans l’ont essayée
- Mais 72% de ceux ayant testé la e-cigarette ne l’utilisent pas régulièrement
Rappelons que la vente de cigarettes et de cigarette électronique est interdite au mineur. Les boutiques en ligne qui en proposent l’affichent d’ailleurs clairement dès l’entrée du site.
Une baisse de l’intérêt des jeunes pour la cigarette électronique ainsi que pour sa version papier
D’ailleurs, les chiffres sont en baisse en ce qui concerne les utilisateurs réguliers.
Ainsi, l’étude prouve que l’an dernier, ils étaient 14% de jeunes âgés de 16 à 19 ans à utiliser celle-ci régulièrement. Ils sont désormais 11%.
Chez les plus jeunes âgés de 12 à 15 ans, ils sont moins de 6% à vapoter régulièrement en 2015, contre 10% en 2014.
L’étude présente aussi une partie sur la cigarette papier.
On peut ainsi y lire que les jeunes seraient en général moins attirés par le tabac, et ce, de façon très significative:
- 7% des jeunes de 12 à 15 ans fumeraient régulièrement en 2015 contre 20% il y’a 4 ans
- 33% des jeunes âgés de 16 à 19 ans seraient fumeurs contre 43% il y’a 4 ans
La fumée séduirait-elle moins les collégiens et lycéens?
C’est en tout cas ce qu’espèrent les acteurs des professions médicales.
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