Le programme nucléaire iranien suscite l’inquiétude de la communauté internationale. Pourtant, les organismes internationaux s’inquiètent plutôt sur la situation politique dans ce pays. De nombreuses organisations craignent une explosion sociale dans les prochaines années. Effectivement, les droits fondamentaux du peuple iranien ont été bafoués à plusieurs reprises depuis l’arrivée au pouvoir des mollahs.
Bref rappel sur l’Histoire iranienne
Pour connaitre la source des tensions sociales actuelles, il faut se replonger dans l’Histoire de ce pays et se renseigner sur la révolution iranienne. Pendant ce mouvement populaire, de nombreux groupes se sont mobilisés pour destituer le Chah, le dernier monarque d’Iran. L’Ayatollah Khomeini s’est particulièrement démarqué. Après la chute de la monarchie, ce leader religieux a participé à la création d’un État théocratique. C’est ainsi que la République Islamique d’Iran a vu le jour.
Le régime mis en place accorde les pleins pouvoirs au Guide suprême. Le président est relégué au second plan et il joue le rôle d’un premier ministre et nomme les ambassadeurs et les grands fonctionnaires.
L’Iran est marqué par l’hégémonie des mollahs. L’intégrisme religieux atteint toutes les couches de la société et la population est surveillée par de nombreux groupuscules. Plusieurs organismes internationaux ont publié des rapports alarmants sur la situation du pays. Les mollahs font régner la terreur et les répressions sanglantes sont devenues une monnaie courante.
L’Organisation des moudjahiddines du peuple iranien (OMPI) a longtemps été la principale force d’opposition. En 1988, des milliers de prisonniers soupçonnés d’être membres de l’OMPI ont été exécutés. Leurs corps ont été enterrés dans des fosses communes. Jusqu’à aujourd’hui, le régime en place nie ce massacre. Les décideurs politiques prévoient même de détruire ces tombes. Vœux
Maryam Radjavi : l’espoir du peuple iranien
Le peuple iranien fait face à de nombreuses injustices. La population ne peut pas choisir ses propres représentants. Effectivement, les chefs religieux peuvent refuser la candidature d’une personne aux élections. Les femmes sont également confrontées à des traitements injustes. Les mariages forcés sont toujours d’actualité et les filles n’ont généralement pas droit à leurs parts d’héritage.
Toutes ces inégalités ont poussé les Iraniens à organiser des manifestations dans tout le pays au début de 2018.
Cependant, un changement démocratique en Iran ne peut être envisagé sans un meneur. Maryam Radjavi semble incarner ce leader. Cette femme politique lutte depuis de nombreuses années contre la tyrannie des mollahs. La dirigeante du Conseil national de la résistance iranienne (CNRI) a déjà présenté plusieurs projets de sociétés. Grâce aux documents rédigés par la CNRI, on parvient à imaginer l’Iran de demain. Pour l’heure, Maryam Radjavi milite pour empêcher la destruction des tombes des victimes du massacre de 1988. Si le régime actuel met ses plans à exécution, une partie de l’histoire iranienne sera effacée.
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