Bien que de nombreuses statistiques puissent l’affirmer, il suffit d’ouvrir les yeux pour constater que l’Italie est de plus en plus présente dans les rayons des grandes surfaces. Il est désormais possible d’acheter des produits qui étaient encore inconnus du grand public il y a seulement quelques années. Nous assistons à une découverte, un mariage de deux des plus grandes gastronomies mondiales.
Un synonyme de qualité
La gastronomie transalpine se positionne comme l’une des plus riches et qualitatives du monde. Elle n’a pas grand-chose à envier au savoir-faire français. Bien que nous n’en connaissions souvent que quelques bases, nous savons qu’elle se positionne sur des ingrédients simples, mais de qualité. Les industriels italiens ont toujours communiqué autour de ce thème pour leurs matières premières. De plus, la population italienne hexagonale (proche des 7%) a toujours partagé et fait l’éloge des bons produits du pays. Ces raisons font qu’un drapeau italien sur l’emballage d’un aliment est synonyme, en France, d’un achat de confiance.
L’exemple des pâtes italiennes
L’invasion italienne se constate, tout d’abord, à partir d’un aliment de base. Le rayon des pâtes italiennes s’est fortement diversifié. Tout d’abord, le nombre de variétés a fortement augmenté. Les coquillettes et les macaroni sont désormais voisins avec les penne, les torchio ou les conchiglie. Ensuite, le consommateur a le choix entre les marques traditionnelles et d’autres institutionnelles en Italie. Cela n’est le cas que depuis peu. Les pâtes italiennes ont servi de fer de lance pour pénétrer le marché français.
Un simple chef de file
D’autres produits que les pâtes italiennes ont créé le chemin pour les petits nouveaux. La mozzarella est consommée par un foyer sur deux, tout au long de l’année. Elle a ouvert la voie pour de nouveaux fromages. La burrata, introuvable, cinq ans en arrière, fait des ventes record. Le chiffre officiel est une évolution de 38% des ventes de fromages italiens sur ces mêmes années. Le marché des sauces nous parait saturé. Pourtant, les italiens le voient comme balbutiant. Qui consommait du pesto avant 2010? Aujourd’hui, près d’un foyer sur deux. La liste pourrait encore être longue. Au final, c’est l’ensemble des produits transalpins qui progresse. Il y a fort à parier que ce ne soit que les prémices de nombreuses belles découvertes.
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